Lettre de remerciements pour un roman du destinataire paru au mois de février 1909 : voir note 2. [PK]

Edmond Jaloux, Le reste est silence. La Bibliographie de la France, III^e partie (feuilleton), 12 février 1909, p. 432, annonce ce livre sous l’indication : Vient de paraître. Voir le Journal des Débats, 1^er mars 1909, p. 3, « Publications récentes ». Voir les notes suivantes [PK]

Le narrateur raconte un incident émouvant de son enfance, la nuit où sa mère, après une violente dispute avec son mari, quitte la maison. Cette nuit est peuplée de cauchemars pour l’enfant. Le Reste est silence, chapitres IX et X, p. 144-156. [PK]

Le récit du retour à la maison de la mère, qui se réconcilie avec un mari jaloux, dans l’intérêt de leur enfant, et surtout à cause des circonstances. Le reste est silence, chapitre XI, p. 165 et suivantes. [PK]

La mère rougit quand sa belle-sœur lui dit qu’on l’a vue le soir où elle quitta la maison dans un quartier excentrique : « J’eus un sentiment d’accablante tristesse. Maman mentait ». Le reste est silence, chapitre XI, p. 177-178. [PK]

Plus tard, après la mort de ses parents, le narrateur rencontre par hasard l’homme qu’il avait vu un jour avec sa mère. Le roman s’achève ainsi : « Et alors j’eus l’étrange pensée que cet homme était le seul au monde, — le seul ! — qui songeât encore parfois à celle qui n’avait pas cessé de vivre dans mon cœur. Et j’eus soudain un grand regret de n’être pas allé à lui et de ne pas avoir serré sa main, tout simplement, comme celle d’un vieil ami… ». Le reste est silence, chapitre XII, p. 186-187. [PK]